Tout ce que ma mère a été pour moi… et que j’aurais voulu être pour ma fille

Elle se maquille au volant, toujours. Ou au café, ou dans la rue. Pour aller au marché, elle met des robes longues et des lunettes de soleil, des glaïeuls dans son grand panier. On dirait une actrice. Je l’ai regardée, je l’ai tant regardée. Et j’ai tant aimé ce que j’ai vu. Le corps de ma mère.


Cette génération qui conduisait sans ceinture, fumait des clopes dans la voiture, allait se baigner et bronzer topless. Ces corps ivres de soleil et de vitesse, exposés aux regards et aux éléments. Qui ont traversé l’existence pied au plancher, sans peur et sans reproche, sans craindre le moindre jugement.

Elle se maquille au volant, toujours. Ou au café, ou dans la rue. Pour aller au marché, elle met des robes longues et des lunettes de soleil, des glaïeuls dans son grand panier. On dirait une actrice. Je l’ai regardée, je l’ai tant regardée. Et j’ai tant aimé ce que j’ai vu. Le corps de ma mère.


Cette génération qui conduisait sans ceinture, fumait des clopes dans la voiture, allait se baigner et bronzer topless. Ces corps ivres de soleil et de vitesse, exposés aux regards et aux éléments. Qui ont traversé l’existence pied au plancher, sans peur et sans reproche, sans craindre le moindre jugement.

Et moi ? Assise sur la plage, face à ma fille. Qu’est-ce que je transmets avec ma discrétion, ma poitrine pudiquement couverte, mon malaise à l’idée que… ?

Non c’est impensable, ça reste impensable. Et ça fait sourire ma mère « Tout le monde s’en fout de tes seins. Et quand bien même…. »

Et moi ? Assise sur la plage, face à ma fille. Qu’est-ce que je transmets avec ma discrétion, ma poitrine pudiquement couverte, mon malaise à l’idée que… ?

Non c’est impensable, ça reste impensable. Et ça fait sourire ma mère « Tout le monde s’en fout de tes seins. Et quand bien même…. »

Le corps comme un vaisseau, traversé par les sensations. Le pas plus souple, la tête plus haute.

Voilà ce que m’a montré ma mère. Voilà ce que je souhaite pour ma fille.

Qu’elle aussi s’élance, s’avance, laisse son corps habiter tout l’espace possible. Que ça saute une génération, s’il le faut.

Le corps comme un vaisseau, traversé par les sensations. Le pas plus souple, la tête plus haute.

Voilà ce que m’a montré ma mère. Voilà ce que je souhaite pour ma fille.

Qu’elle aussi s’élance, s’avance, laisse son corps habiter tout l’espace possible. Que ça saute une génération, s’il le faut.

Elle joue dans le sable. La peau sucrée à l’ombre du parasol. L’indifférence aux regards. L’abandon dans ses jambes et ses bras encore potelés. Oui cette liberté-là, celle-là précisément. Ce trait d’union entre ma fille et ma mère. Cet hédonisme joyeux et solaire. Auquel j’ai donné un nom pour ne jamais l’égarer : Birdie. Ma déclaration d’amour et de gratitude à elles deux. Ma façon d’honorer leur esprit joueur et gourmand. Birdie pour toutes les pétroleuses qui sentiront elles aussi le vent, la vitesse et le soleil.

Elle joue dans le sable. La peau sucrée à l’ombre du parasol. L’indifférence aux regards. L’abandon dans ses jambes et ses bras encore potelés. Oui cette liberté-là, celle-là précisément. Ce trait d’union entre ma fille et ma mère. Cet hédonisme joyeux et solaire. Auquel j’ai donné un nom pour ne jamais l’égarer : Birdie. Ma déclaration d’amour et de gratitude à elles deux. Ma façon d’honorer leur esprit joueur et gourmand. Birdie pour toutes les pétroleuses qui sentiront elles aussi le vent, la vitesse et le soleil.

La sélection fête des mères de Sophie & Fleur

Sold out

Sold out

Sold out